Dans la confiance en l’Esprit Saint qui nous accompagne, nous sommes appelés à être une Église de témoins de Jésus-Christ qui va à la rencontre de tous ; une Église affranchie des logiques de « territoires », témoignant jour après jour, par ses diverses communautés et avec d’autres Églises, de son appartenance au Dieu vivant et valorisant les talents de chacune et de chacun. Nous nous engageons à être une Église traversée, transformée par la joie du Christ et par sa compassion avec la souffrance humaine.
Nous sommes appelés à être une Église de témoins de Jésus-Christ.
Donc de gens qui savent pourquoi ils désirent en faire partie et qui en ont exprimé, d’une manière ou d’une autre, la volonté ; cela a comme conséquence que nous réfléchissions à la qualité de membre, à la manière de soutenir financièrement l’Église, etc.
Une Église qui va à la rencontre de tous.
C’est-à-dire une Église qui n’est pas exclusive, qui ose aller à la rencontre pour témoigner, pas pour obliger ; cela a des conséquences sur l’organisation des lieux de contacts entre la société et l’Église, sur la place de nos bâtiments, sur les priorités de présence dans des lieux non-ecclésiaux. Nous devons passer d’une Église de tous à une Église pour tous.
Une Église affranchie des logiques de territoire.
C’est-à-dire une Église qui ne vit plus selon le seul modèle des découpages géographique ou thématique encore valables en certains endroits, plus du tout dans d’autres. Une Église qui a le courage de secouer le carcan d’une organisation peu souple en allégeant ses structures. Une Église qui accepte de ne pas être partout tout le temps.
Une Église qui témoigne au quotidien, avec ses diverses communautés, de son appartenance au Dieu vivant et valorise les talents de chacune et de chacun.
Autrement dit, une Église nourrie par la relation quotidienne avec Dieu et la reconnaissance pleine et entière de chacun de ses membres dans ce qu’il peut apporter au témoignage commun. Nous devons repenser les relations au sein de la communauté, entre ministres et bénévoles, mais aussi réfléchir au présupposé que nous avons qu’il n’y a pas de communauté sans ministre…
Nous nous engageons à être une Église traversée, transformée par la joie du Christ et par sa compassion avec la souffrance humaine.
Une Église qui célèbre son Dieu par une louange renouvelée et une cohérence d’actions quotidiennes dans un monde en souffrance. Cela a des conséquences sur nos manières de célébrer, de chanter, d’être présents auprès des plus démunis de notre société.
Commentaires par Albert-Luc de Haller, septembre 2014